Mercredi 19 juin : une journée si attendue ... et si longue

Publié le par Florence

Gare TGV Lorraine avec environ une soixantaine de kilos. A la seule vue des passagers et de leurs bagages, une nouvelle panique m’envahit… quand on connaît le peu d’emplacement réservé aux bagages dans les TGV !!!

 

Gérald me conseille de me décaler légèrement sur le quai, avec un peu de chance, les portes s’ouvriront devant nous… Faudrait vraiment être chanceux !

 

Toujours croire en sa bonne étoile… je serai la première à être installée.

 

8h30 : arrivée Charles de Gaulle, petit problème… pas de chariot en vue.

Encore un peu de panique ?

 

Un gentil couple vient à mon aide, elle me gardera mes sacs pendant que je monterai à l’étage avec lui pour prendre un chariot. Des files d’attente interminables au niveau des ascenseurs, on ne peut prendre les escalators, donc… les escaliers. Heureusement « un indestructible » m’accompagnait, voyant que je manquais de basculer en avant à chaque palier, il attrapa son chariot d’une main, de l’autre m’aida à soulever le mien… toujours ma bonne étoile…

 

La file d’attente devant les ascenseurs n’a pas diminué. Heureusement « Indestructible » débusquera un autre ascenseur à priori ignoré par bon nombre de voyageurs.

 

Au final, tout s’est bien passé, mais l’attente va être longue, il est 9h et mon avion ne décolle qu’à 16h !

 

Pour Bamako, il faut attendre 13h pour l’enregistrement des bagages. C’est l’heure, je me mets dans la file. 13h15, non seulement la file change de sens créant de nombreux mouvements d’énervement mais en plus priorité pour les passagers à destination de la Guinée… ça chauffe.

Après un quart d’heure de panique, d’insultes, l’enregistrement est ouvert à tous et finalement le point de départ de la file se trouve … devant moi !

 

Plus que deux heures d’attente.

 

15h45 : embarquement, l’excitation monte.

 

16h45 : pas de décollage « En raison d’un problème d’embarquement de voyageurs, nous avons dû débarquer des bagages, veuillez encore nous excuser pour ce contretemps, décollage prévu dans dix minutes.

 

Trente minutes plus tard, de nouveau le commandant de bord « comme vous pouvez le constater par les hublots, un orage s’abat sur Paris, la tour de contrôle interdit tout décollage, nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation »…

 

18h45 : enfin le décollage…

Publié dans Mali 2011-2012-2013

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